Debout ! C'est bon pour la santé...



Une étude australienne publiée dans les Archives of Internal Medicine  montre en effet une corrélation entre mortalité et nombre d'heures passées en station assise. 

Ce résultat est important car, si l'on connaît bien les bienfaits de l'exercice, les méfaits de la position assise n'avaient jusqu'à présent pas été démontrés, ou du moins pas à cet échelle. Cette recherche contribue donc à distinguer deux impératifs de santé publique jusqu'ici confondus: bouger plus et s'asseoir moins.

Accroissement non démenti

Pour parvenir à cette conviction, les chercheurs de Sydney et de Canberra ont croisé deux sources de données. D'une part, des questionnaires remplis par plus de deux cent mille participants (222.497) à l'étude 45 and up qui suit l'évolution de la santé d'Australiens âgés de plus de 45 ans. De l'autre, les décès enregistré par l'état-civil de Nouvelle-Galles du Sud (capitale, Sydney) où résident tous les participants à 45 and up.

La conclusion semble accablante (les auteurs restent néanmoins prudents): les personnes assises plus de onze heures par jour connaissent environ 40% de décès supplémentaires par rapport à celles qui sont assises moins de quatre heures. Le questionnaire déterminait quatre groupes: assis de 0 à 4 heures, de 4 à 8 heures, de 8 à 11 heures et plus de 11 heures par jour. A chaque groupe, le risque relatif de décès s’accroîtrait.
Plus même, selon les auteurs, ce rapport ne «varie pas significativement» en fonction du genre, de l'âge, de l'activité physique, de l'indice de masse corporelle (IMC ou BMI, un rapport entre taille et poids au carré) et de la présence d'une maladie cardiovasculaire ou de diabète.

Mais que faire ? On ne s'assoit plus ? 

Travailler c'est trop dur ?



Nous évoquions ici même il y a quelques jours, les dégâts que provoque le stress au travail. Voici une étude que publie "la tribune.fr" et qui vient de confirmer certainement que nous en faisons - peut-être - un peu trop au boulot ...

92 % des salariés déclarent souffrir d'épuisement professionnel dans leur emploi actuel. Ils sont 19 % à se considérer en état d'épuisement permanent.

Selon une étude réalisée par Consumer Analysis pour le compte du cabinet CareerBuilder, leader mondial en solutions de gestion du capital humain, plus de neuf salariés sur dix (92 %) déclarent souffrir d’épuisement professionnel dans leur emploi actuel, alors que 19 % d’entre eux disent être en état d’épuisement permanent. 
« Alors que les personnes en recherche d’emploi sont confrontées à un marché du travail hautement concurrentiel, les normes du monde du travail après la récession ont changé avec des effectifs réduits, des horaires plus longs et une charge de travail accrue, ce qui pèse sur les personnes ayant actuellement un travail », explique le cabinet de conseil.

Une augmentation récente de la charge de travail

Plus de la moitié (52 %) déclarent que leur niveau de stress a augmenté au cours des six derniers mois. Ils sont 56% à constater un accroissement de leur charge de travail depuis le début de l’année, 14 % d’entre eux déclarant qu’elle a beaucoup augmenté.

« Les difficultés économiques en France et en Europe ont forcé les entreprises à essayer de maintenir les niveaux de productivité d’avant la récession avec des effectifs réduits. La pression pour faire plus avec moins de ressources a eu un impact sur le moral sur le lieu de travail. Les entreprises risquent d’avoir à subir une rotation importante des travailleurs et de perdre leurs employés les plus performants lorsque l’économie se redressera », explique Frédéric Woldanski, le directeur général de CareerBuilder France.

Plus d’un salarié sur trois prêts à changer d’employeur

Autre enseignement de cette étude, 67 % des travailleurs français se déclarent loyaux envers leur employeur actuel, 30 % se sentent surqualifiés pour leur poste actuel et 35 % se disent prêts à changer de travail au cours des douze prochains mois.
Article complet sur la tribune.fr de  Fabien Piliu | 25/07/2012 
Mais que faire ?