Comment les sons, voix et musiques sont conçus pour avoir un impact direct sur nous, êtres humains...


L'impact de la musique et des sons sur les êtres humains. C'est un des sujets abordés dans l'émission Business Club de France (diffusion sam 10/11 et dim 11/11/12) sur BFM Business Radio. Vous pouvez réécouter l'intégralité de l'émission ici
Au sommaire :
Olivier Covo, cofondateur SOUND VALUE,  premier institut d'études et de recherches sur le son au monde. Il nous explique (dans l'émission sur dans ce post) ce qui se cache derrière un son.
 Voici déjà pour mieux comprendre,  trois chroniques sonores produite par BRANDY SOUND, agence de design sonore et qui vous expliquent de manière pédagogique ce que "disent" les sons...
Design moi un son : le secteur automobile

Design moi un son : le brand content en musique

Design moi un son : les technologies

Olivier Covo et Alice Zoghaib (Sound Value): "l'efficacité au cœur de la création musicale et sonore"
Par Catherine HEURTEBISE, 31/10/2012 emarketing.fr. Extraits (article complet ici)
Olivier Covo et Alice Zoghaib viennent de créer un institut d'études et de recherche spécialisé dans l'impact du son. Avec Sound Value, Marketing Magazine lance une rubrique sur l'efficacité sonore des marques.
Olivier Covo et Alice Zoghaib (Sound Value): 'l'efficacité au cœur de la création musicale et sonore'
Olivier Covo et Alice Zoghaib
Pourquoi créer un institut d’études sur l’impact du son aujourd’hui?
Olivier Covo : Le son est omniprésent. Un lien avec la marque qui ne peut être rompu : on ne peut fermer ses oreilles. Dans un contexte de multiplication des messages marketing, ce formidable outil de communication doit être maîtrisé, surveillé...  La relation marque musique est intimement liée à la volonté de la marque de créer de la préférence par une relation plus émotionnelle. Mais aussi de contribuer à construire son image. Le son, la musique sont des actifs immatériels – trop peu compris comme tels – qui contribuent à la construction de la marque et de son capital. Cet actif immatériel à besoin d’être décrypté à l’aune de critères qui permettent d’en évaluer l’efficacité. Par ailleurs, nous sommes un institut d’étude et de recherche. Nous sommes en connexion avec des instituts comme celui d’Amiens mais aussi avec Harvard. Nous travaillons sur des sujets touchant à la santé tels que l’alphabétisation en exploitant le pouvoir du son, par exemple.
Pouvez-vous nous expliquer la méthode?
Olivier Covo et Alice Zoghaib : Nous avons une double compétence, nous analysons à la fois les caractéristiques du son avec des musicologues ainsi que la perception du son auprès de consommateurs (études qualitatives et quantitatives). Nos mesures quantitatives sont effectuées auprès d'un panel de consommateurs représentatif de la population française. Elles portent sur l'attribution du son à la marque, l'adhésion au son, la saturation sonore ("trop entendu"), et le message produit par le son.
En triangulant toutes ces approches, nous sommes en mesure de comprendre l'impact du son (musique, bruit, voix) d'une marque sur la perception de la marque. La méthodologie de Sound Value est basée sur l’expérience opérationnelle ainsi qu’un doctorat sur les recherches en matière d’efficacité sonore. Elle repose sur un constat : il faut étudier le son de manière séparée, sans vidéo ou texte puis le corréler à d’autres signes. Par exemple, cohérence entre un logo visuel et un logo sonore. En effet, le son touche le consommateur de manière privilégiée, sur la majorité des canaux de communication. Le son transmet un message et des émotions propres. C’est l’un des éléments du capital marque. Chaque marque a un capital sonore.
ROSI, ROSE… Les annonceurs ne vont-ils pas être perdus dans cette poésie sonore?
OC et AZ : Les pieds sur terre et la tête dans les étoiles… Des Racines et des Ailes !
Tout d’abord, nous dirions que la pratique est à la croisée du marketing, du design, de la création et de l’entertainment. Nous assumons cette complémentarité entre le monde du marketing musical et celui de la recherche. Les indices R.O.S.I. (return on sound investment : impacts de la communication sonore media) et R.O.S.E. (return on sound experience : impacts expérientiels de la communication sonore hors media) sont une manière simple de regrouper les nombreux indicateurs de l'efficacité sonore. Mais ils soulignent effectivement l'importance de la couleur musicale de la marque ! On espère que les marques verront bientôt la vie en ROSI ou en ROSE...
Elles auront ainsi un outil de monitoring et d’aide à la décision. Nos études, sur plusieurs vagues de notre baromètre, proposent des Learning probant sur les indicateurs de l’efficacité et leur interaction (Reconnaissance, adhésion, saturation, cohérence et intensité du message). C’est un radar sonore assez unique en son genre.
Parcours : Olivier Covo, président de Sound Value
• Diplômé du Conservatoire du Cinéma Français et de l’Essec IMD
• Ancien Marcom Manager d’Apple et Directeur des Stratégies d’Hémisphère Droit
• Cofondateur de Brandy Sound, inventeur du "Sound Planning © - Planning stratégique sonore ". Direction du pôle stratégique, conseil auprès de nombreuses marques autour de leur identité sonore (PSA, Renault, LVMH, Oxford, Cofidis, Accor...)
• Ethnomusicologue et musicien percussionniste : Travail sur la transmission orale avec griots d’Afrique de l’Ouest.
Parcours : Alice Zoghaib, directrice associée des études Sound Value
• Professeur chercheur, docteur en Marketing spécialisée dans la musique de marque, Université Paris Dauphine
• 5 années de consulting en marketing et études (Accenture, Mediapanel – institut d’études musicales interne au groupe RTL)
• Double formation en gestion (EDHEC) et musicologie (Université Paris 8) – Chanteuse.

Connaissez-vous les Français ?


Insee : les 10 surprises du portrait-robot des Français


Fanny Guinochet
Article complet ici

Mode de vie, patrimoine, salaire, conditions de travail…  L'Insee passe chaque année au crible les ménages français. Et l'édition 2012 réserve quelques surprises.

Comme chaque année, l’Insee publie "le portrait social de laFrance", dans lequel il passe en revue le mode de vie des Français, leurs revenus, mais aussi la façon dont… L’organisme statistique vient de livrer son édition 2012, qui réserve bien des surprises. Challenges en a sélectionné 10.
(À lire plus bas, le moral des Français et leur sommeil...) 
1. Contrairement à une idée largement répandue, les salariés du public gagnent, en moyenne, plus que ceux du privé. Selon les dernières statistiques recueillis par l'Insee (elles datent de 2010), dans la fonction publique, le salaire moyen s’élève à 21.210 euros, contre 19.075 euros dans le privé. Et c’est la fonction publique d’Etat qui rémunère le mieux. Pour les femmes, il est plus intéressant de travailler dans le public, elles ne gagnent "que" 13% de moins par rapport aux hommes contre 20% dans le privé.
2. Seulement 10% de la population française vit avec plus de 39.270 euros annuels, selon les données fiscales et sociales recueillies en 2010. A l’autre bout de l’échelle, les 10% les moins fortunés vivent avec moins de 10 430 euros annuels.
3. En 2009, les 10% de ménages les mieux dotés possèdent en moyenne 35 fois plus de patrimoine que les 50% de ménages les moins bien dotés… contre 30 fois plus en 1997.
4. Les personnes qui sont restés cinq ans au chômage, subissent en moyenne une baisse de 20% de leur patrimoine.
5. Les ouvriers passent, en moyenne, plus de temps à travailler que les employés. [...] Travailler plus longtemps leur permet du coup de mieux gagner leur vie : 14.380 euros contre 13 240 euros pour les employés.
6. Un jeune bachelier qui trouve un emploi, gagne 50 euros par mois, seulement de plus qu’un titulaire de CAP ou de BEP. [...]
7. Les hommes immigrés sont plus actifs que ceux de nationalité française : leur taux d’activité est de 79% contre 74% .[...]
8. "Travailler plus pour gagner plus", le slogan imaginé par Nicolas Sarkozy reste apprécié par les Français. L'Insee leur a posé la question. Près de 3,3 millions de personnes adhérent à ce principe, notamment chez les jeunes, les ouvriers et les employés. Dans les métiers non qualifiés, comme les caissiers ou les agents d’entretien, ils sont près d’un salarié sur quatre à se dire prêts à travailler plus pour mieux gagner sa vie.
9. Pour la première fois depuis 25 ans, le taux d’activité des femmes n’augmente pas.[...]
10. C’est entre 60 et 69 ans, que les ménages sont les plus riches, puisqu’ils détiennent en moyenne un patrimoine de 358 900 euros.[...]
Et leur moral ? 
Le moral des ménages français s'est stabilisé en novembre après sept mois d'une dégradation continue, grâce à un moindre pessimisme quant à leur situation financière personnelle, a annoncé mardi l'Institut national de la statistiques et des études économiques.
Et leur sommeil : c'est important aussi ! 
Une personne sur dix ne dort pas à une heure du matin, souvent pour se divertir, indique l'Insee  dans son édition 2012 "France, portrait social", publiée mercredi.
À  06H15, neuf personnes sur dix sont encore couchées.
03H00 du matin, c'est le pic :  96% des personnes de 11 ans et plus dorment.
En moyenne, les Français dorment 7 heures et 47 minutes par jour. Le temps passé à dormir a diminué de 18 minutes en 25 ans, entre 22H00 et 08H00, pour les personnes de 15 ans et plus. Cette diminution atteint 50 minutes pour les adolescents.
L'Insee note que les adolescents consacrent une demi-heure par nuit à leur ordinateur, passe-temps nocturne "quasi inexistant en 1986" et devenu "un loisir la nuit pour les jeunes de 15 à 18 ans aussi répandu que la télévision".
L'enquête montre aussi que les personnes travaillant la nuit dorment 1 heure 40 de moins que les autres et que leurs plages de sommeil sont "plus hachées".
Enfin, 2% des nuits sont des nuits blanches, qui ne correspondent pas seulement aux travailleurs de nuit. A 03H00 du matin, quatre personnes sur dix encore debout travaillent, tandis que les autres se divertissent.

Les 9 - 30 ans sont tolérants, partageurs et ouverts d'esprit ! Ouf !


LES 9-30 ANS (OU «MILLENNIALS») SONT TOLÉRANTS, PARTAGEURS ET OUVERTS D’ESPRIT, SELON UNE ÉTUDE INTERNATIONALE DE BE VIACOM

nl612-logo-the next normalLa régie publicitaire des chaînes MTV, Be Viacom, a dévoilé vendredi dernier, lors du Forum Media de Monaco, les résultats de son étude de «The Next Normal – un regard sans précédent sur les Millennials dans le monde». 15 000 jeunes de 9 à 30 ans (les «Millennials») ont été interrogés dans 24 pays sur leurs attitudes, valeurs, aspirations et perspectives. Ce terrain a été complété par des explorations en profondeur et des interviews d’expert. Réalisée par les départements «Research» du Groupe Be Viacom, l’étude détaille les similarités et les différences de ces Millennials à travers le monde.
On n'est bien loin de l'image qui leur colle à la peau...
«Tolérance, partage et ouverture d’esprit» sont les valeurs qui émergent chez les Millennials. C’est davantage une génération du «Nous» que du «Moi». Malgré la crise économique qui les touche de près, ils restent positifs et ouverts au monde (à 87%). Ils se décrivent comme tolérants (à 86%), connectés au monde (à 87%) et capables de s’adapter très rapidement au changement (à 85%). 93% pensent que c’est de la responsabilité de chacun de traiter chaque individu avec respect, indépendamment de ses origines, son sexe, sa religion, ses idées politiques ou son orientation sexuelle.
En France, les jeunes sont plus préoccupés par la sécurité de l’emploi, le coût de la vie et les perspectives (79% versus 76% dans les autres pays). 79% des Français de 9-30 ans se disent malgré tout heureux, versus 76% pour l’ensemble des pays. 90% pensent qu’être heureux est l’une des choses les plus importantes à leurs yeux et même le premier signe de réussite (75%). Ils trouvent ce bonheur avant tout auprès de leurs proches : la famille (à 39%), les amis (à 21%) et petit(e)s ami(e)s (à 29%). L’amitié est un élément très important aux yeux des jeunes Français, plus que partout ailleurs. Ils sont aussi fiers de leur pays et de leur nationalité (à 82%) tout en se considérant citoyens du Monde.
Article ici